La république russe du Tatarstan observait mercredi une journée de deuil au lendemain d’une fusillade meurtrière dans une école, qui a lancé un débat au sein du pouvoir russe sur le contrôle des armes et l’usage de l’internet.
Mercredi, les funérailles des victimes ont également eu lieu au Tatarstan, dont celles d’Elvira Ignatieva, la professeure d’anglais abattue par le tireur alors qu’elle tentait de sauver les enfants.
Comme la vie est courte… Un peu de rêve, un peu d’espoir, et puis bon soir…C’est exactement ce qui est arrivé à Elvira, qui n’avait que 25 ans et qui n’a pas eu le temps de ressentir beaucoup dans sa vie à cause d’un «monstre» qui lui a pris la vie. La fille s’est sacrifiée, sauvant la vie des enfants.
Elvira était une personne gaie, joyeuse, gentille, intelligente et belle, elle voulait quitter l’école en mai, mais elle avait décidé de le faire après la fin de l’année scolaire pour ne pas laisser tomber ses élèves. A 25 ans, Elvira Ignatieva a déjà obtenu le titre «Enseignante de l’année».
«C’est elle qui a pris une balle en premier, dans la tête. Puis ce malfrat a tiré sur les enfants. Elle a voulu les protéger, elle ne s’est pas cachée», a raconté l’oncle de la victime, Talgat Goumerov, 65 ans.
Elle avait apporté tant de lumière à ce monde cruel. Nous nous nous souviendrons toujours d’Elvira! Merci à leurs parents qui ont pu élever une fille aussi courageuse !
Il s’agit de la plus grave fusillade depuis 2018 dans une école russe. Ce genre de drame est relativement rare dans le pays, où le contrôle des armes est strict. Les incidents violents impliquant des élèves sont toutefois en augmentation ces dernières années.
