Ces sœurs siamoises sont nées avec le crâne soudé et partagent un seul cerveau 😱

HISTOIRES DE VIE

En 2006, dans la province canadienne de Colombie-Britannique, un événement a bouleversé la vie d’une famille et suscité l’intérêt sincère de la communauté scientifique mondiale.

Dans la famille Hogan sont nées des jumelles siamoises, Krista et Tatiana, reliées par la tête.

Ce cas n’était pas seulement rare – il était unique. Les filles n’étaient pas simplement jointes par le crâne : elles partageaient presque un seul et même cerveau.

En médecine, ce type de gémellité, appelé « craniopagus », survient dans un cas sur 2,5 millions. En général, ces enfants meurent dans les premières 24 heures, et seuls 20 % environ survivent.

Tatiana et Krista ont franchi ce cap, suscitant l’admiration des médecins et chercheurs.

Leur particularité la plus étonnante était un « pont thalamique » – une connexion neuronale entre les thalamus de leurs cerveaux.

Bien que chaque sœur ait son propre cerveau, leur lien était si fort qu’une séparation était impossible.

Ce pont leur a conféré une capacité extraordinaire : elles pouvaient ressentir la douleur de l’autre, goûter un aliment mangé par une seule – et même deviner les pensées ou envies de leur sœur.

Cependant, Tatiana et Krista ne forment pas un seul être. Ce sont deux personnalités distinctes. Tatiana est calme et réfléchie, tandis que Krista est vive, émotive et impulsive.

Leurs parents ont tout fait pour leur offrir une vie aussi complète que possible.

Elles ont été inscrites à la piscine, accompagnées d’un entraîneur personnel, et un vélo spécial a été fabriqué pour elles. Elles ont appris à le maîtriser avec une étonnante coordination.

Elles pouvaient même courir, en coordonnant leurs mouvements pour se soutenir légèrement l’une l’autre.

Mais il y a aussi eu des difficultés. Lorsqu’est venu le temps d’aller à la maternelle, certains parents n’étaient pas prêts à ce que leurs enfants côtoient des jumelles « aussi particulières ».

Plus tard, elles ont intégré une école classique. Malgré un léger retard lié à leur développement neurologique, elles ont appris à lire, écrire et compter.

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