Une dame lègue un manoir d'une grande valeur à la petite fille d'un concierge après que son fils l'a placée en maison de retraite - Histoire du jour

Une dame lègue un manoir d’une grande valeur à la petite fille d’un concierge après que son fils l’a placée en maison de retraite — Histoire du jour

Maggie avait une fortune et une famille — mais après avoir passé 13 ans abandonnée dans une maison de retraite, elle a laissé tout ce qu’elle avait à la fille d’un pauvre concierge au lieu de son propre fils.

«Bienvenue à tous mes camarades résidents, à notre charmant personnel et à nos amis. Aujourd’hui, j’ai l’impression de me sentir bien. La luminosité du ciel semble soulager mes yeux, le vent semble plus doux, et il y a des oiseaux que je me souviens n’avoir vus que lors de mon premier jour ici.

«C’était il y a 13 ans, mes chers amis. Comme la plupart d’entre nous, je n’ai pas choisi de venir ici. Comme la plupart d’entre nous, je pensais que ma vie était finie.»

Ce jour fatidique a défilé devant les yeux de Maggie. La froideur de la voix de son fils Spencer, leur dernier au revoir qui lui a été douloureuse, le claquement de la portière de la voiture. Maggie pouvait se souvenir de tout ce qu’elle avait ressenti ce jour-là.

«Tu es devenue un fardeau pour ton héritage, mère. Le manoir, l’entreprise sidérurgique, tout cela souffre à cause de toi. Tes pertes de mémoire deviennent incontrôlables. Alors, tu as le choix : aller dans une maison de retraite ou un établissement psychiatrique.»

Elle se rappelle encore du bruit du moteur qui démarre, et elle se souvient aussi de la façon dont Spencer a disparu à l’horizon sans se retourner une seule fois.

Un frisson ramena Maggie au moment présent. «Mais ensuite, comme vous le savez tous, il y a eu une main qui m’a secourue.»

Maggie a gloussé d’émotion, et le public a tourné son regard vers le concierge et a souri avec de la reconnaissance dans les yeux.

Damien a souri en retour, ajustant maladroitement son uniforme. En regardant Maggie, Damien se souvint de leur première rencontre.

Une vieille petite femme gracieuse se tenait devant le portail, ses cheveux argentés non coiffés volaient dans l’air et deux valises étaient éparpillées à ses pieds. Damien se souvient avoir pensé : «On dirait un portrait».

Parfois, le véritable amour vient de la famille choisie plutôt que de celle dans laquelle on est né.

À l’époque, Damien venait de rejoindre la maison de retraite en tant que concierge. Il a observé que la femme âgée n’avait pas bougé d’un pouce depuis plusieurs minutes. «Madame, vous allez bien ?»

C’est alors qu’il a vu ses yeux. Ils avaient l’air épuisés et rouges — comme s’ils avaient pleuré toute la nuit. Mais ce qui a frappé Damien, c’est que le regard de la femme était perdu. Elle le regardait, mais elle n’était pas vraiment là.

«Laissez-moi vous donner un coup de main.» Damien ramassa les valises et offrit à la femme son bras à tenir.

Maggie s’était légèrement accrochée à son bras et marchait d’un pas traînant et lent. Elle n’a pas dit un mot. Ni ce jour-là, ni cette semaine entière.

Après plusieurs jours, le premier mot que Maggie a prononcé était «Damien !»

Damien nettoyait sa chambre en écoutant de la musique avec ses écouteurs. Il était choqué d’entendre Maggie parler si fort et si clairement. «Oui, M’dame ?»

«Appellez-moi Maggie. Qu’est-ce que vous écoutez toujours ?»

«Ce n’est rien. Juste un peu de musique.»

«Je veux en entendre. Pourriez-vous… ?» Maggie a fait signe, demandant les écouteurs.

C’était la première fois qu’elle entendait “Sweet Child O’ Mine”. Pour quelqu’un qui n’avait écouté que Bach, Mozart et autres, elle a été instantanément fascinée par les émotions brutes et les imperfections de la chanson.

«Je veux jouer cette chanson ! Est-ce qu’il y a un piano ici ?»

La maison de retraite n’avait pas de piano. Mais cela a changé le jour suivant.

Maggie a dépensé de l’argent de sa poche et a fait livrer un piano tout neuf à l’établissement. Elle aurait adoré son ancien piano, mais Spencer l’avait donné sans ménagement juste avant de la faire partir de la maison.

Personne ne savait comment la frêle petite dame avait réussi à payer un nouveau piano, ni qu’elle était la riche veuve de l’un des industriels les plus prospères de son époque.

Le piano a été le premier des nombreux changements que Maggie a apportés à cette vieille maison ennuyeuse.

Au cours des semaines suivantes, elle s’est réunie avec quelques autres résidents et a conçu un grand plan de rénovation et de modernisation de la maison de retraite.

Au départ, la direction s’en moquait, repoussant les idées, invoquant un «manque de fonds».

Mais cela n’a pas pu arrêter Maggie et ses amis. Elles ont organisé une collecte de fonds, en tirant toutes les ficelles possibles, en utilisant tous les contacts influents qu’elles avaient. Et quand cette collecte de fonds est devenue un énorme succès, elles en ont fait une autre. Et puis, encore une autre. Dans les deux premiers mois qui ont suivi l’arrivée de Maggie dans l’établissement, elle et ses amis ont réuni assez d’argent pour rénover la moitié des locaux.

Maggie s’occupait pendant la journée, supervisant les rénovations, menant des réunions et profitant des nouvelles commodités. Et pendant ces heures, Damien faisait plus que son travail de nettoyage et prêtait ses mains pour aider.

Qu’il s’agisse de concevoir une nouvelle proposition sur l’ordinateur, d’installer la nouvelle machine à café ou d’organiser la liste des invités pour la prochaine collecte de fonds, Damien est le premier à offrir son soutien.

La vie était étonnamment belle pour Maggie, et pourtant, il y avait des jours où elle s’effondrait et pleurait dans la solitude. Damien était le seul à voir son côté blessé et vulnérable.

Il était le seul à savoir comment Spencer et sa femme l’avaient brisée au fil des ans. Et son attention pour Maggie était sincère.

«Je suis votre fils. Je serai toujours là pour vous.»

Damien était le seul à pouvoir l’écouter s’entraîner à jouer “Sweet Child O’ Mine” au piano. Maggie était perfectionniste, et chaque soir, elle passait une heure à répéter cette chanson. «Il manque quelque chose», disait-elle à Damien.

Et Damien savait exactement ce que c’était. Le lendemain, il a amors amené une personne rendre visite à Maggie — c’était la fille de six ans de Damien, Annie.

«Salut, douce Annie. Qu’est-ce qui t’amène ici aujourd’hui ?» Maggie a pris le visage de la petite fille dans ses mains et a demandé.

«Pouvez-vous s’il vous plaît jouer “Sweet Child O’ Mine” pour moi ? J’adore cette chanson, et papa dit que vous la jouez très bien.»

«Normalement, je ne joue pour personne, mais tu es spéciale pour moi, tout comme ton père. Alors voilà….»

Maggie a commencé à jouer l’intro et a fermé les yeux. Quelques secondes après le début de la chanson, elle a entendu une voix mélodieuse et émouvante chanter. C’était Annie !

Maggie a regardé la petite fille, perdue dans la chanson, et elle avait les larmes aux yeux.

«Annie, tu as la voix d’un ange.»

Depuis ce jour, Annie rendait visite à Maggie dès qu’elle en avait l’occasion. Le duo jouait et s’entraînait pendant des heures, après quoi Maggie aidait la petite fille à faire ses devoirs. Annie aimait s’occuper de Maggie. Elle est devenue celle qui donnait à Maggie ses médicaments tous les jours.

Ces deux-là discutant et riant ensemble étaient le plus beau spectacle que Damien avait vu depuis longtemps. Il n’avait pas fait grand-chose de sa vie de père célibataire, mais en voyant sa fille si heureuse, il savait qu’il avait fait quelque chose de bien.

Damien a essuyé ses larmes et s’est concentré sur le présent, où Maggie était sur la scène et faisait un discours réconfortant.

Ce qu’aucun d’entre eux ne savait, c’est que ce serait son dernier discours.

Le lendemain matin, avec Damien et Annie à ses côtés, Maggie Grimes a rendu son dernier soupir.

Pendant que ses amis bien-aimés de la maison de retraite s’occupaient de l’organisation des funérailles, son fils Spencer et sa femme attendaient que les prix des vols baissent pour pouvoir réserver un billet pour s’y rendre.

Lorsque Spencer et sa femme arrivent enfin au cimetière, bien habillés et avec des manières qui ne cachent pas leur arrogance, ils reçoivent le choc de leur vie.

«Bonjour, je suis l’avocat de Maggie Grimes. Elle voulait que je vous parle de sa richesse, notamment de son manoir de 2,3 millions de dollars.

Le visage de Spencer s’illumine.

«Elle a tout laissé à une certaine Annie Williams, fille de M. Damien Williams.»

«Williams» ? Qui est cette personne ? Non, ça doit être une erreur.»

«Je suis Williams.» Damien s’est retrouvé face à face avec Spencer pour la première fois.

«Je suis le pauvre concierge dont la vie a été changée et améliorée par la femme que vous avez abandonnée il y a des années. Quand elle est morte, j’étais à ses côtés. Et ma fille, Mlle Annie Williams, a chanté pour elle quand elle a rendu son dernier souffle.»

Spencer et son épouse ont écouté, choqués.

«Et les derniers mots qu’elle m’a dit étaient : ‘Je lui pardonne, mais je t’aime.'»

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

  • Parfois, le véritable amour vient de la famille qu’on a choisie et non de celle dans laquelle on est né. Maggie a reçu d’Annie et de Damien beaucoup d’amour, d’attention et de respect que son fils refusait de lui donner. Cela les a fait se sentir comme une famille.
  • Partagez l’amour et soyez généreux et respectueux envers les personnes âgées. Comme Maggie, qui était une femme riche mais solitaire, vous ne savez jamais ce que les personnes âgées ont pu traverser dans leur vie. Soyez gentil avec eux.

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