Un vétérinaire improvise face à un cas surprenant, celui d'un chien s'étant coincé la tête dans une jante

Un vétérinaire improvise face à un cas surprenant, celui d’un chien s’étant coincé la tête dans une jante

Un vétérinaire a dû intervenir sur un cas qu’il n’avait jamais rencontré en plusieurs dizaines d’années de carrière. Sa clinique a admis un chien dont la tête était prise au piège dans une roue de voiture.

« Vous ne savez jamais ce qui franchira ces portes », dit Bob Watson, vétérinaire à la clinique pour animaux Brookhaven dans le Mississippi. Son métier lui réserve toujours des surprises, et la dernière en date n’est pas des moindres.

Le vendredi 16 septembre, en effet, c’est à un chien s’étant coincé la tête dans une jante de roue que le praticien a eu affaire, rapportait The Daily Leader.

D’après ses propriétaires, le canidé s’était mis dans cette fâcheuse posture en se lançant à la poursuite d’un rat. Servi par sa petite taille, le rongeur s’était faufilé dans la roue pour lui échapper. Le chien, lui, l’y avait suivi et ne pouvait plus en faire ressortir son crâne.

En 30 ans de carrière, le Dr Watson n’avait jamais eu à réaliser une telle intervention. Il a toutefois improvisé et s’est inspiré d’une citation entendue dans un film d’animation vu par ses enfants, « Robots » (2005) en l’occurrence. L’un des personnages appelé Bigweld y dit « See a need, fill a need », ce que l’on pourrait traduire littéralement par « Voir un besoin, combler un besoin » (en VF, la traduction est « Vous pouvez briller, peu importe ce dont vous êtes fait »).

En d’autres termes, face à une situation inédite, le réflexe à avoir est de se demander ce qui peut être fait pour y remédier.

Anesthésie et solution lubrifiante pour libérer le chien

Le chien était clairement endolori et ses oreilles couvertes d’égratignures, l’animal ayant essayé désespérément de s’en extirper. Le vétérinaire a donc commencé par l’endormir, à la fois pour le calmer et pour pouvoir travailler sereinement. Il a ensuite appliqué un lubrifiant.

En procédant lentement et précautionneusement, il a pu libérer une oreille, puis l’autre et enfin toute la tête. Le quadrupède a ensuite été réveillé et, 5 minutes plus tard, il a quitté la clinique en compagnie de ses maîtres et en remuant constamment la queue.

Le Dr Watson s’est dit charmé par la personnalité douce et calme de ce patient pas comme les autres. « Certains chiens auraient été stressés et difficiles à gérer », a-t-il indiqué.

 

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