Anny Duperey veut mourir avant de devenir un "poids" pour ses enfants - Sa santé s'est aggravée après avoir pris un mauvais médicament

Anny Duperey veut mourir avant de devenir un «poids» pour ses enfants — Sa santé s’est aggravée après avoir pris un mauvais médicament

Anny Duperey n’envisage pas de devenir dépendante de ses enfants et petits-enfants. À l’aube de ses 80 ans et après avoir souffert d’une erreur médicamenteuse, Anny Duperey annonce son souhait de «partir avant d’être une charge» pour sa famille.

Le texte de Jean Marboeuf dans “Mes chers enfants” semble avoir été spécialement écrit pour Anny Duperey, tellement le personnage lui ressemble. La pièce de théâtre qui parle cependant de vie de femme, de mère et de veuve n’est pas pour autant totalement similaire à celle de la comédienne.

Certes, comme son personnage et comme d’autres femmes d’ailleurs, elle “râle, s’énerve, s’émerveille et se fait nostalgique”. Seulement, contrairement à cette mère de famille retraitée, elle est loin de vouloir être un poids pour sa famille.

Arrivée à un certain âge, il faut croire que la question sur la fin de vie reviennent souvent. C’est justement le cas d’Anny Duperey qui est malade de la thyroïde.

L’état de santé d’Anny Duperey s’est aggravé

Anny Duperey, malade de la thyroïde depuis plusieurs années, est devenue la porte-parole des personnes dans le même cas qu’elle. Lors de son passage sur le plateau de “C à vous”, le jeudi 7 novembre 2019, la romancière française s’est exprimée avec colère. Elle s’est surtout confiée sur les propos peu glorieux de son médecin.

“C’est un monsieur qui a provoqué chez moi une grosse colère. Le médecin expert qui m’a dit que ‘tout changement était anxiogène — alors que moi, j’avais pris ça tout à fait tranquillement — surtout chez les personnes aux humeurs fragilisées par leur pathologie’. J’ai eu envie d’attraper le mec”.

a-t-elle raconté face à son interlocuteur.

L’actrice est “partie finalement sur cette révolte” et elle mène le combat contre la nouvelle formule du médicament, Levothyrox, qui a eu des effets secondaires sur elle.

Effectivement, la star d’“Une famille formidable” s’était plainte de “malaises inquiétants, une fatigue intense mais aussi une incapacité à dormir, des vertiges, des crampes aux cuisses et des désordres intestinaux”.

Les maux sont apparus après qu’elle ait terminé sa dernière boîte. En 2017, elle a expliqué :

“Quand je joue, je fais bonne figure», expliquait-elle, en 2017, au Parisien. «Mais le soir, je m’écroule. Il n’est plus question pour moi d’aller au théâtre ou au cinéma : j’en suis physiquement incapable. J’ai même dû abandonner le vélo d’appartement que je pratique normalement tous les jours avec plaisir pour me maintenir en forme.”

Avouant ne pas être une battante, face à la détérioration de sa santé, la mère de famille pense déjà à sa fin.

Anny Duperey évoque sa fin de vie

Née le 28 juin 1947, Anny Duperey a fêté ses 75 ans en 2022. La sœur de Patricia Legras arrive à un certain âge où les questions sur la fin de vie revient régulièrement. Lors de son entretien accordé à Gala, le jeudi 1er septembre 2022, la comédienne, qui va mieux, a confié :

“J’aimerais indiscutablement partir avant d’être poids !”;

expliquant par la suite :

“Je tiens de ma famille justement, cette chose qui n’a jamais été clairement dite, mais qui est transmise par imprégnation naturelle : ne jamais dépendre de personne pour me faire vivre. Et surtout pas d’un homme.”

Voilà de terribles confidences qui rappellent celles de Line Renaud qui a vu son mari souffrir et qui se bat pour la liberté de “mourir dans la dignité”. Toutefois, Anny Duperey n’a pas encore fait mention de son souhait d’avoir recours à l’euthanasie.

Ayant perdu ses parents à treize ans, tout ce qu’elle souhaite, c’est profiter de l’instant présent.

Celle qui était à l’affiche de la pièce “Mes chers enfants” a d’ailleurs la chance de pouvoir profiter de ses deux enfants, Gaël et Sara, qu’elle a eu avec Bernard Giraudeau.

Notons aussi que depuis la disparition de sa sœur, la comédienne est devenue la “grand-mère de remplacement des deux filles” de sa nièce.

Il faut dire qu’Anny Duperey a encore plusieurs années devant elle et semble être loin de vouloir y mettre fin. Ce qui n’est pas du tout de cas de certaines célébrités qui font face à des maladies incurables et à des souffrances physiques.

Célébrités pro-euthanasie

Parmi les 82 % des Français qui plaident pour le droit de choisir leur fin de vie, il y a quelques célébrités. Si récemment, grâce à Line Renaud, ils ont un espoir, cela n’était pas du tout le cas ces dernières années.

En effet, le sujet était encore tabou avant la cérémonie de décoration de Line Renaud où le président Macron a cité :

“Votre combat pour le droit à mourir dans la dignité vous ressemble et nous oblige… dicté par la bonté, l’exigence et cette intuition unique c’est le moment de faire, alors nous ferons”

Depuis fin avril 2021, le député Olivier Falorni avait lancé sa proposition de loi sur “une fin de vie libre et choisie”. Plusieurs ministres, dont Emmanuelle Wargon, Olivier Dussopt, Marlène Schiappa et Agnès Pannier-Runacher l’ont soutenu.

Outre les personnalités politiques, il y a également d’autres célébrités comme Bernard Tapis, Nicolas Bedos et Françoise Hardy qui sont en faveur de la loi pour choisir sa fin de vie.

D’ailleurs, Cette dernière qui est atteinte d’un cancer de larynx a livré :

“À partir d’un certain moment où il y a beaucoup de souffrance et où il n’y a aucun espoir, il faut abréger les souffrances… C’est humain… Ma mère a pu, avec ma complicité, se faire euthanasier. De savoir que son médecin pourrait l’aider et faire en sorte qu’elle soit euthanasiée quand elle ne voudrait plus continuer à vivre cette horrible maladie. Ça a été un confort extraordinaire. Il faut que la France en fasse autant. Il faut faire cette loi.”

Par ailleurs, la marraine de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité est confiante et assure avoir convaincu le chef d’État français.

Comme la loi n’a pas encore officiellement été approuvé, Jean-Luc Godard, lui a décidé de se faire euthanasier en Suisse où cette loi passe. Comme le souhaite de nombreuses personnes, lui a pu mourir “paisiblement chez lui” sous assistance judiciaire.

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