Le célèbre gorille de montagne Ndakasi décide de mourir dans les bras de son ami

Le célèbre gorille de montagne Ndakasi décide de mourir dans les bras de son ami

Le gorille de montagne nommé Ndakasi s’est fait connaître au monde entier suite à une série de selfies avec le garde forestier du parc national des Virunga au Congo — Mathieu Shamavu, dans lesquels le singe s’est redressé comme un humain pour poser devant l’appareil photo.

Mathieu et Ndakasi se sont rencontrés en 2007. Le garde forestier, accompagné d’un autre employé du parc, André Bauma, a alors décroché le gorille de deux mois du corps sans vie de sa mère, qui, avec d’autres membres de sa famille, avait été tuée par les «chasseurs». Il les a emmenés au Wildlife Rescue Center du parc national des Virunga.

Là, Ndakasi a été placé avec un autre orphelin — Ndeze, qui avait également perdu ses proches.

 

Les oursons étaient trop petits et trop faibles pour vivre dans la nature sans adultes. Mais au centre, on a essayé de leur offrir une vie confortable et bien nourrie, aussi proche que possible de l’environnement naturel.

Les Rangers n’ont pas oublié leur pupille. Ils se voyaient presque tous les jours et les gorilles qui grandissaient sous leurs yeux les percevaient comme faisant partie de leur troupe.

Ayant perdu sa famille, Ndakasi avait désespérément besoin de la protection et des soins des adultes. Elle a tendu la main et s’est attachée de plus en plus à ses sauveurs, qui ont remplacé sa famille.

Elle a été malade pendant longtemps. À la mi-septembre, sa santé s’est considérablement détériorée et la semaine dernière, elle a rendu son dernier souffle — dans les bras aimants de son sauveur et ami de longue date, Andre Bauma.

Sur une photo touchante partagée par le parc national des Virunga, le garde forestier est assis sur le sol, le dos contre le mur, et Ndakasi est allongé sur lui, le dos sur sa poitrine.

Les bras de l’homme enlacent le gorille comme il y a 14 ans, lorsqu’il l’a trouvée, toute petite, parmi les membres morts de sa troupe.

Selon André, ce fut un privilège pour lui de s’occuper de la merveilleuse créature pendant toutes ces années, surtout en sachant le traumatisme émotionnel que Ndakasi a subi dans son enfance.

«Grâce à la nature douce et à l’intelligence exceptionnelle de Ndakasi, j’ai pu ressentir le lien entre les humains et les grands singes et comprendre pourquoi nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les protéger», déclare le garde forestier.

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