Un berger allemand sauve la vie de son maître lors d'une attaque cérébrale

Un berger allemand sauve la vie de son maître lors d’une attaque cérébrale

La nuit où Brian Myers a adopté Sadie, un berger allemand de 6 ans, il a essayé de prendre une photo d’elle chez lui, à Teaneck, dans le New Jersey.

«Elle a sauté, a posé ses pattes sur mes épaules et m’a donné un baiser sur le visage», a-t-il raconté. «Et j’ai eu l’impression qu’elle me disait: ‘Merci de m’avoir sauvé'».

«Elle me suit partout», a déclaré Brian Myers. «C’est ma meilleure amie.» Elle avait été abandonnée parce que son propriétaire avait déménagé dans une propriété qui n’autorisait pas les races comme les bergers allemands.

Avec sa méfiance à l’égard des hommes et quelques autres problèmes, il était difficile de placer Sadie, mais Myers est un fervent partisan du sauvetage des animaux et voulait lui donner une seconde chance.

«Je l’ai rencontrée et en 20 minutes, elle était déjà très à l’aise avec moi. Dix minutes plus tard, elle sautait à l’arrière de ma voiture et nous sommes partis», a-t-il raconté.

C’est une décision qu’il n’a jamais regrettée. Tous deux ont développé un lien affectueux et respectueux. Sadie dort sur son lit la nuit.

«Elle pose son visage sur le bord du lit, me regarde et me demande la permission de monter sur le lit. Je lui dis : ‘OK, vas-y’. Et elle prend ses jouets avec elle et saute sur le lit. Elle me suit partout. C’est ma meilleure amie.»

Ce lien n’a fait que se renforcer au cours des deux derniers mois, alors qu’ils ont dû faire face ensemble à des difficultés. Myers, 59 ans, a lutté contre le COVID-19, souvent confiné au lit, et Sadie ne l’a jamais quitté. Lorsqu’il a commencé à se sentir mieux, ils ont recommencé à marcher 6 km par jour.

«Je pensais être guéri du COVID», dit-il. «Mais apparemment, de nombreuses personnes développent des caillots sanguins après s’être remises de COVID. Et donc, à mon insu, j’ai eu un accident vasculaire cérébral au milieu de la nuit.»

L’AVC s’est produit le 16 janvier pendant que Myers dormait. Il s’est réveillé et a essayé de marcher jusqu’à la salle de bain, mais s’est effondré sur le sol.

«Je ne pouvais plus contrôler mes muscles et je n’avais pas la force de me relever», raconte-t-il. «Elle est immédiatement descendue du lit et a accouru à mes côtés, elle s’est allongée à côté de moi et m’embrassait le visage en me faisant savoir qu’elle était inquiète et bouleversée.»

Sadie a aidé à tirer Brian Myers après qu’il se soit effondré. «Dieu merci, elle était là parce que je serais probablement resté là». Alors que Myers essayait de réconforter sa chienne, sa main a touché son collier et il lui est venu à l’esprit qu’il pouvait essayer de l’utiliser comme contrepoids pour se hisser.

«Quand j’ai attrapé son collier, elle a su instinctivement marcher à reculons et à me tirer. J’ai pu me glisser sur le sol et sortir du coin où j’étais coincé».

Myers a pu sortir de la pièce et appeler au secours. Il a reçu de l’aide et suit actuellement une thérapie «intense» pour se remettre de l’accident vasculaire cérébral, qui a affecté le côté gauche de son corps et son langage. Il est déterminé à se donner à fond dans sa guérison et a hâte de rentrer chez lui pour retrouver Sadie — peut-être mardi prochain.

«Je pense que lorsque je la verrai, je vais fondre en larmes, la serrer dans mes bras et l’embrasser», dit Myers. «Mon intention est maintenant de donner à Sadie la meilleure vie possible pour l’avenir».

M. Myers espère que les gens entendront l’histoire de l’héroïsme de son chien et envisageront d’adopter leur propre animal de compagnie.

 

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