Un pianiste apaise les éléphants blessés et aveugles de Thaïlande par la musique classique

ANIMAUX PRÉFÉRÉS

Paul Barton, 60 ans, a découvert à quel point les animaux apprécient la musique.

Jamais nous n’aurions pensé entendre les mots « piano » et « éléphant » dans la même phrase. Mais nous y sommes !

L’Anglais Paul Barton, qui réside désormais en Thaïlande, a fait fondre les cœurs du monde entier avec sa vidéo, où il joue du piano pour les animaux aveugles d’Elephant’s World – un foyer pour éléphants sauvés en Thaïlande.

Sa vidéo la plus populaire le montre en train de jouer « Clair de lune » de Debussy pour une éléphante de 80 ans appelée Ampan. Elle est aveugle d’un œil et peut à peine voir de l’autre.

Adolescent, Paul a étudié à la « Royal Academy of Arts » de Londres avant de se lancer dans une carrière de pianiste de concert. Après quelques succès, il s’est vite rendu compte que ce n’était pas la vie qu’il voulait.

Il s’est rendu en Thaïlande dans les années 1990 pour enseigner temporairement le piano, ce qui s’est rapidement transformé en un séjour permanent après avoir rencontré sa femme. Le couple travaille ensemble dans leur studio d’art en Thaïlande. Paul a également son propre studio d’enregistrement à Bangkok. Il donne actuellement des cours de piano gratuits en ligne et joue du piano pour les éléphants de l’association Elephants World. Paul a également participé au documentaire d’Amazon de 2017, Music for Elephants.

Une vidéo particulièrement émouvante montre Paul jouant la sonate « Clair de lune » de Beethoven pour Mongkol, un éléphant de 62 ans.

Cet éléphant a été maintenu en captivité pendant la majeure partie de sa vie, passant ses journées à transporter des arbres dans la forêt thaïlandaise. Son corps est déformé par le dur labeur, et il a perdu son œil droit dans cette pratique brutale de l’exploitation forestière. Mongkol a été sauvé et amené à Elephants World pour passer le reste de ses jours à se détendre paisiblement en liberté au bord de la rivière Kwai.

Dans la vidéo, Paul commente : « J’ai découvert que Mongkol était un éléphant extrêmement doux et sensible qui aime la musique, en particulier cet air lent de Beethoven que je lui joue de temps en temps le jour et la nuit. »

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