Notons dès le début que cette histoire a une fin heureuse. Vaska a pu survivre, mais ce jour-là, il n’avait presqu’aucune chance de vivre. Le pauvre petit chat mourait dans la rue.
Ses pattes postérieures refusaient d’avancer. Qu’est-ce qu’il avait? Un choc, une blessure? Ou peut-être les chiens errants lui avaient donné des coups de pied? On sait seulement que seule sa volonté de vivre l’a sauvé. Le chat a rampé vers les portes des bureaux, le plus près des gens pour leur demander de l’aide. Il avait l’air effrayant, les employées proprement habillées fronçaient les sourcils de dégoût et évitaient même de regarder le pauvre chat. Une seule personne parmi eux s’est approché du chat et a vu qu’il était vivant. Le pauvre tremblait de froid.
Le jeune homme n’avait pas le temps de réfléchir. Il a rapidement enveloppé le chat dans une écharpe, l’a porté à la voiture et a allumé le chauffage à pleine puissance. Ensuite il a allongé le «patient» sur le siège arrière et l’a amené chez lui.
Sa femme n’a pas reproché le mari et ne l’a pas envoyé balader avec le chat, non. Au contraire, elle a rejoint son mari dans ce combat pour la vie du chat. Ils l’ont réchauffé ensemble pour que le chat arrête de trembler, ont soigneusement lavé et séché la fourrure par petites zones. Il a fallu une demi-journée pour que le chat arrête de trembler. Et ce n’était que le début!
Le chat s’est redressé un peu, mais n’arrivait toujours pas à se lever. Alors le couple l’a emmené chez le vétérinaire. Après l’avoir examiné, cellui-ci haussa les épaules:
— Il faut l’euthanasier. Comme ça vous mettrez fin à ses souffrances.
En effet, le chat ne pouvait pas manger tout seul et ne pouvait pas non plus se tenir debout: les pattes postérieures étaient complètement immobiles, quand il avançait un petit peu, il les traînait derrière lui.
— Mais le chat a rampé vers les gens! Cela veut dire qu’il veut vivre. Le couple n’était pas d’accord avec le docteur.
Sortis de son cabinet, ils se sont dit qu’ils ne lâcheraiet pas. Ils se sont battus pour l’animal de toutes leurs forces, ont trouvé de bons vétérinaires, en partie, grâce à des bénévoles. Et le chat a pratiquement «ressuscité». À présent, il se déplace tout seul, mange de façon autonome et fait toutes ses affaires de chat.
Effectivement, il n’oublie pas de commettre aussi ses petites espiègleries de chat, clique sur le clavier de l’ordinateur, renverse les vases sur le rebord de la fenêtre, etc…
Mais tout cela, ce sont des futilités comparées au caractère affectueux, reconnaissant et doux que cette créature a.