L’amour est un outil puissant. Il est capable de détruire n’importe quel «mur» et surmonter tous les obstacles. Juan Sebastian Herrera s’est battu sans relâche pendant 12 ans pour aider son père à arrêter la drogue et sortir de la pauvreté. Il y a quelques mois, sa photo a fait un buzz incroyable en Colombie. Cet homme vivait dans la rue.
Comment des individus en viennent-ils à se droguer? Et comment s’y prennent-ils pour tenter d’en sortir? Ce sont des questions auxquelles le jeune homme appelé Juan ne pouvait pas trouver de réponses. Ce garçon s’est battu sans relâche pour que son père change sa vie et abandonne la drogue. Le père a changé son comportement. Tout a l’air complètement différent maintenant.
Récemment, dans son interview accordée aux médias, le jeune homme a confirmé que son père Alexandro Carmona avait commencé une nouvelle vie et avait quitté le monde de la drogue et de la pauvreté. Ce changement a commencé le jour de la fête des Pères quand le jeune homme a croisé son père dans la rue pour lui offrir un changement important dans sa vie.
Juan Carlos dit: «J’ai eu une enfance très dure. Mon père était toxicomane et sévèrement dépendant à l’alcool. C’était très douloureux pour moi de le voir vivre dans la rue. Plusieurs fois, il a essayé d’arrêter la droguer à l’aide des cures de désintoxication, mais chaque fois avec des rechutes. Il n’avait pas la volonté de changer. Ce jour-là, je l’ai croisé par hasard dans la rue. Je lui ai proposé d’aller chez le coiffeur pour se faire coiffer les cheveux et se raser la barbe. Je lui ai acheté de nouveaux vêtements et organisé une fête pour 300 personnes à Carthage afin de lui donner la possibilité de chanter et se sentir apprécié.»
Cette journée l’a marqué. Il me semble qu’il s’est culpabilisé et a eu même des remords pour le passé. Mon attention et mes soins sont arrivés au plus profond de son cœur et il a senti qu’il pourrait avancer. Il a acquis une certaine motivation et s’est rendu compte qu’il était trop jeune pour mourir dans la rue. Le temps était venu pour lui de changer son attitude à la vie. Il a trouvé la raison de vivre. Je suis son fils unique, et il y a cinq mois, j’ai eu une fille qui est sa petite-fille. Une excellente motivation pour que mon père arrête la consommation des stupéfiants. Cette motivation a été générée aussi par la prise de conscience des effets néfastes sur sa santé physique ou psychique. La prise de conscience des conséquences sur sa vie familiale, etc…
Voici ce qu’il est devenu aujourd’hui…
Il faut aussi noter qu’en juin de l’année dernière, Alexandro s’est rendu dans un centre de réadaptation pour obtenir l’aide de spécialistes.