Irina Khakamada parle de sa fille « spéciale »

Irina Khakamada parle de sa fille « spéciale »

Irina Khakamada, femme politique russe, candidate à la présidentielle de 2004, cachait pendant de nombreuses années que sa fille Masha était née avec le syndrome de Down. Il y a quelques années à peine, la politicienne a raconté les particularités de son enfant. Masha, aujourd’hui âgée de 19 ans, sort souvent avec sa mère. Par ailleurs, Irina, 62 ans, poste volontiers les photos de l’héritière sur Instagram.

Masha a un petit ami — Vlad Sitdikov, champion du monde junior de développé-couché. Le jeune homme aussi est atteint du syndrome de Down. Masha et Vlad sortent ensemble depuis près d’un an. Récemment, ils ont apparu dans l’émission «Homme / Femme» sur la première chaîne. Le thème de l’émission était les personnes atteintes du syndrome de Down qui mènent une vie normale et réussissent. Dans l’émission, Masha et Vlad ont annoncé qu’ils allaient se marier.

Irina ne fait aucun obstacle pour le mariage des amoureux. «Masha est déjà assez grande, elle a un copain avec qui elle vit une histoire d’amour. À l’émission de Gordon sur la première chaîne, ils ont annoncé la nouvelle de leur mariage. Il n’y a aucune contrainte ! Ce sont des adultes. C’est leur droit. Les émissions de ce genre peuvent aider d’autres personnes se trouvant dans la même situation ou leurs parents. Je ne sais pas comment ça va finir, alors je ne dis rien. Les personnes atteintes du syndrome de Down associent la fantaisie et la réalité et il n’y a presque pas de limites. Il est donc difficile de distinguer le jeu de la réalité. Ce sont des magiciens. C’est pourquoi ils sont de bonne foi», a déclaré Irina Khakamada à l’ouverture de l’émission «Dialogues de Moscou».

Irina a toujours voulu que sa fille Masha mène la vie d’une personne normale et elle est heureuse que sa fille y parvienne. Masha a appris à sa mère à profiter de chaque moment de la vie : «J’ai appris à être un peu un «rain man», comme ma fille. S’il fait beau, je suis heureuse, si Masha sourit — le bonheur à nouveau. Elle m’écrit tous les matins et tous les soirs : «Tu es la plus aimée, la meilleure maman du monde» — encore du bonheur. Nous marchons dans la rue et je pense : «J’ai un être cher avec moi. Oui, elle dépend de moi, et alors ? Elle n’a besoin de rien de ma part. Ou plutôt, une seule chose — être là pour elle. C’est une grande leçon — profiter de chaque moment de la vie. Ici et maintenant.»

Avez-vous aimé l'article? Pour partager avec des amis:
Joie de vivre
Ajouter un commentaire