Mariés depuis sept ans, le couple, qui se connaît depuis l’enfance, a été ravi de découvrir en mai dernier que Varvara était enceinte après un traitement de fertilité. En 2007, la vie des Artamkin a radicalement changé. Varvara et Dmitriy ont eu cinq belles filles merveilleuses.
Alors qu’elle était encore enceinte, Varvara est allée faire une échographie où elle a découvert qu’elle portait cinq embryons. Les médecins étaient préoccupés par cette situation, et ils ont suggéré que le couple enlève deux embryons afin d’éviter les risques à l’avenir. Mais les Artamkin étant des gens profondément religieux, ont refusé l’avortement partiel. Cette pratique est répandue dans le monde médical. Les chirurgiens enlèvent un certain nombre d’embryons pour sauver la vie du reste.
À la 26e semaine de grossesse, les cinq belles filles nées ont immédiatement été placées en couveuse pour bébés prématurés. En langage médical on parle d’incubateur. Les petits se sont bien développés, elles ont pris du poids et sont rentrées chez eux à Moscou.
Dès leur arrivée, à l’aéroport, l’heureuse famille a déjà été accueillie par les fonctionnaires d’État qui ont offert à Varvara et Dmitry un appartement de quatre pièces entièrement meublé.
Bien sûr, il n’est pas facile d’entretenir cinq enfants à la fois, le couple est très fatigué, mais grâce au soutien des proches, ils réussissent.
Mon mari et moi sommes profondément convaincus que c’est beaucoup plus difficile avec un seul enfant, car il ressent l’attention constante de ses parents, et est donc beaucoup plus capricieux. Tandis que quand les enfants sont nombreux, ils se rendent compte que la mère est seule et ne peut pas prendre soin de tous en même temps», dit Varvara.
Les filles s’appellent Elizaveta, Alexandra, Nadejda, Tatiana et Varvara. « Nous découvrons que chacune d’entre elles a sa propre personnalité. Elles nous apportent tellement de joie. » La fille qui est née la quatrième était très malade. Elle souffrait souvent d’une pneumonie, d’une bronchite, etc.
En 2015, les sœurs sont allées à l’école.
La bonne nouvelle, c’est que les filles seront dans la même classe et seront en mesure de se soutenir mutuellement.
Maintenant, les filles ont 12 ans, elles sont en partaite santé et vont à la messe depuis toute petite.